samedi 5 novembre 2016

L’autonomisation des jeunes filles nigériennes en marche


Du 16 au 18 décembre 2015 s’est tenu au sein National des Activités Socio éducatives et Culturelles (CNASEC) de Talladjé une formation en photographie jeunes filles du Programme ILLIMIN de l’UNFPA.  Au nombre de trente jeunes filles ; issues de cinq espaces de la ville de Niamey Gamkalley, Lacouroussou, Sabongary, Saga et bien sur Talladjé.



OBJECTIFS
Cette formation initiée et financée par UNFPA, en collaboration avec l’ONG Lafia Matassa, a pour objectif de doter ces jeunes filles du Programme ILLIMIN, des premiers rudiments du métier de photographe en vue de faire naitre la vocation en elles et susciter éventuellement la passion.

CONTENUS
La première partie à fait l’objet de deux jours de travail en amont, qui ont été mis à profit par les formateurs pour la sélection des 30 jeunes filles qui vont participer à la formation. Celles-ci ont été sélectionnées parmi 50 filles issues de 15 espaces surs de Niamey. Les formateurs ont ainsi tenu à tester les aptitudes de ces dernières en leur demandant de prendre trois types de photos avec un appareil numérique. En l’occurrence, un portrait, une nature morte et une troisième photo selon leur imagination. C’est à l’issue de ce test que les 30 filles ont été sélectionnées et jugées aptes à suive les trois jours de formation.

ÉVALUATION DES FILLES

L’évaluation des filles a consisté la dernière partie de la formation. Cette évaluation s’est déroulée selon des critères bien définis par les formateurs qui ont pris le soin, deux jours durant de revisualiser les différentes productions des filles.  Ainsi, les photos ont été jugées selon l’éclairage, l’expression saisie, la créativité entres autres. Bien entendu, la motivation des filles a également été prise en compte de même que l’assiduité.  À l’issue de ces deux jours d’évaluation, quinze filles (ANNEXE II), ont été retenues pour bénéficier d’un appareil photo compact pour débuter le métier de la photographie.


Hedwige HOUNON, Consutante programme ILLIMIN, UNFPA, Niger

Contribution des ressources naturelles à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales

LA PRATIQUE APICOLE A MOLI HAOUSSA


Photo : vente de miel sur un marché rural d’Alambaré(Photo ECOPAS). 
Le miel est conditionné dans des bouteilles et dans des récipients en fer émaillé

La question de la gestion rationnelle de la biodiversité est de nos jours une préoccupation quant à la conservation durable des écosystèmes. C’est pour répondre à cet esprit que le Niger a signé en 1992 la convention relative à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité qui vise à assurer des mesures nationales efficaces afin de restreindre la destruction des espèces biologiques, des habitats et les écosystèmes. Malgré des avancées significatives, aujourd’hui encore de nombreuses contraintes pèsent sur le maintien des fonctions des écosystèmes et par conséquent leur capacité à pourvoir les populations en produits et services vitaux. Or l’importance de la biodiversité est capitale en ce sens qu’elle est génératrice de nourriture, d’habitat, de médecine et de revenus.
L’apiculture est l’une des activités génératrices de revenus pratiquées par les habitants de Moli Haoussa ; petit village situé dans la zone périphérique du Parc « W ». Ce village a une tradition apicole très ancienne ; l’apiculture est de type fixiste à base de ruches en paille et en tronc évidé à double entrée et de forme cylindrique. C’est une activité qui se déroule pendant la saison sèche, période creuse du calendrier agricole du paysan ; d’où son caractère complémentaire et non concurrent à l’égard de l’activité agricole.
La flore joue un double rôle dans l’apiculture, à la fois comme source de nourriture des abeilles et de support aux ruches, principalement traditionnelles. La proximité du terroir de Moli Haoussa, pratiquement contiguë à la réserve de biosphère du W, explique l’abondance des espèces mellifères, très bien connues de tous les apiculteurs. Cependant ils affichent une préférence marquée pour certaines espèces qui, de leur point de vue, possèdent une valeur apicole particulière ; il s’agit essentiellement du kapokier, du Combretum glutinosum, du Combretum nigricans, du Combretum caulinium, du Ficus gnaphalocarpa, et du Lannea fruticosa ou Résinier pour le goût très apprécié du miel obtenu, sans compter que la production est abondante. En réalité cet intérêt tient surtout à la dominance des combrétacées dans la flore de la région; en outre leur floraison intervient en saison de pluie, lorsque l’eau est disponible en abondance pour les abeilles. Tous les arbres peuvent servir de supports aux ruches à l’exception d’Azadirachta indica et Kaya senegalensis, évités en raison du mauvais goût du miel résultant du butinage de leurs fleurs.
La présence d’une boutique coopérative au village permet à beaucoup d’apiculteurs de vendre leurs produits sur place. En effet les apiculteurs de Moli Haoussa sont organisés en groupement connu sous le nom de « Groupement Sériba ». Il a eu son agrément par Arrêté n° 880 du 22 Avril 2004 de la sous préfecture de Say. Initialement elle comprenait 10 apiculteurs, mais aujourd’hui le groupement compte une trentaine d’adhérents. Elle est dirigée par un bureau composé d’un président, d’un vice président, d’un trésorier, d’un secrétaire et de deux commissaires au compte. L’installation de la coopérative répond à deux soucis majeurs : l’augmentation de la production et l’amélioration du circuit de commercialisation afin d’accroître substantiellement le revenu que l’activité génère.

Les revenus annuels issus de cette activité oscillent entre 30 000 F et 80 000 F pour les petits producteurs et entre 150 000 et 300 000 F pour les grands producteurs. Ces chiffres restent sans aucun doute sous estimés. Cependant, compte tenu des difficultés à obtenir les revenus réels, ces chiffres doivent être maniés avec précaution et être considérés comme des ordres de grandeur. Quoi qu’il en soit les revenus issus de la vente de miel permettent d’assurer l’équilibre alimentaire des ménages surtout que la grande productivité coïncide avec la période de soudure pendant laquelle les disponibilités céréalières sont généralement faibles voire nulles. Le miel permet par ailleurs de parer aux dépenses urgentes, mieux il offre aux apiculteurs l’opportunité d’épargner dans l’achat des animaux.


LA FILIERE BEURRE DE KARITE A BOUMBA 
Photo : séance collective d’extraction de beurre de karité à Boumba (Photo ECOPAS).
L’extraction du beurre est l’une des activités génératrices de revenus pratiquée par les femmes de Boumba, village situé dans la zone périphérique du Parc du « W ». Ce village à une tradition d’extraction de beurre très ancienne si bien qu aujourd’hui à Boumba et les villages environnants, quelques mille femmes produisent, à des degrés divers, du beurre de Karité. Elles sont organisées en trois groupements à Boumba, Djabou et Gonguey pour former une union. Cependant l’extraction se fait selon des méthodes traditionnelles malgré l’introduction de matériel technique moderne à savoir le moulin. L’activité s’étale sur toute l’année selon la disponibilité des amendes. La cueillette de cette matière première se fait uniquement pendant l’hivernage, période de mûrissement des fruits.
Autour du beurre de karité, s’est constituée une filière de commercialisation. Celle-ci commence à avoir une extension géographique assez importante qui dépasse largement le cadre local et qui ouvre de nouvelles perspectives et des opportunités pour les productrices de Boumba. Jusqu’à une date récente, les productrices acheminaient leurs marchandises en direction des marchés locaux et des petits marchés environnants. L’écoulement du beurre est également possible à travers les touristes qui visitent les sites de Boumba. Mais l’intervention du programme PROKARITE a permis aux femmes d’investir le marché très prometteur de Niamey ou l’utilisation cosmétique du beurre est devenue une mode.
Faute d’une structure adéquate, pendant longtemps, les productrices étaient pratiquement livrées à elles mêmes, chacune produisant et vendant à faible revenu. Mais progressivement les femmes ont senti la nécessité de s’organiser pour mieux valoriser la ressource karité, très abondante dans la zone. En outre elles ont compris que toute forme d’appui extérieur de bailleurs de fonds intervenant dans la région était assujettie à une structuration des productrices. C’était la seule voie susceptible de leur permettre d’améliorer leurs revenus. C’est ainsi que les programmes ECOPAS et PROKARITE se sont mis d’accord pour appuyer et organiser ces femmes en groupement. Les objectifs visés par le groupement mis en place concernent : - L’amélioration de la production - La valorisation de la ressource - La protection et la régénération de la ressource - L’amélioration des revenus des femmes - L’appui à la commercialisation. Aujourd’hui ces groupements mis en place se sont organisés en union pour mieux coordonner les actions.
Les revenus annuels issus de cette activité varient entre 30 000 à 35 000 F pour les petites productrices et de 50 000 à 60 000 F pour les grandes productrices. Ces revenus participent largement à équilibrer le budget des femmes, mieux, elles capitalisent dans l’achat des animaux, ce qui leur donne une certaine indépendance économique. Comme on peut le constater cette appréciation ne prend pas en compte l’effort physique que l’extraction de beurre nécessite.
L’un des principaux atouts de la filière est sans aucun doute la généralisation des techniques d’extraction du beurre, qui, il faut le souligner, reste une activité traditionnelle dans la zone. En outre, malgré les menaces, le peuplement de karité est encore assez abondant, faisant de la zone de Boumba un centre d’excellence dans la production du beurre de karité. Non seulement le beurre produit est de bonne qualité, mais aussi le conditionnement semble être adéquat car conservé dans des pots en plastique. L’extraction du beurre de karité connaît un engouement certains et on a remarqué que même les jeunes filles s’y intéressent, et en fin de compte c’est là que réside l’espoir pour l’amélioration significative de la filière et la gestion des ressources Naturelles.

Mariama Waziri

vendredi 26 août 2016

Aviculture familiale et sécurité alimentaire

Photo : Variabilité phénotypique des poulets,
Ousseini 2014
En Afrique en général, l’aviculture familiale est pratiquée par plus de 80% des populations pour la plupart rurales et elle joue un rôle important dans l’économie tant en zone rurale, urbaine que périurbaine (Fotsa, 2008). Son intérêt pour les producteurs tient au fait qu’elle requiert de faibles niveaux d’intrants, contribue significativement à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté, à la gestion écologique saine des ressources naturelles et représente une source d’emplois pour les groupes défavorisés (Guèye, 1998, 2003).

Au Niger, L’aviculture familiale joue un rôle important dans le système de production agricole ; en effet, la volaille est utilisée comme source de cash pour l’achat des produits de première nécessité, des semences et même pour le paiement des impôts. A ce titre, elle contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages (Idi, 1996). En outre, c’est un bon levier pour sortir de la pauvreté ; en effet, il est connu au Niger que les producteurs qui ont tout perdu après une sécheresse ou autre catastrophe naturelle recourent à l’élevage de volaille qui leur permettra plus tard d’acquérir des petits ruminants, puis de gros ruminants.

Toutefois les ressources avicoles nigériennes notamment les poulets locaux rencontrent plusieurs problèmes dont entre autres: le manque de caractérisation qui empêche de connaitre les exigences de l’élevage de chaque souche locale, les problèmes de santé, une alimentation inadéquate, etc. Vue le rôle joué par l’aviculture familiale, la caractérisation phénotypique et zootechnique des populations locales de poulets constitue une étape préliminaire au choix de génotypes adaptés et à valoriser à l’échelle régionale afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population de manière permanente.



Moussa Hassan Ousseini, PLS 2016

jeudi 18 août 2016

Démographie/Développement : On n’est pas dernier par hasard !

S’il y a une question (autre que politique) qui embarrasse et divise au plus haut point les nigériens, c’est bien celle de la « maîtrise de la croissance de la population ». Le problème était déjà posé depuis les années d’ajustement structurel, mais personne ne savait véritablement par quel bon bout commencer. La peur viscérale de subir une « fatwa » et faire l’objet de « prières collectives » a cloué les becs de tous les « experts ». Entre temps, le taux de croissance de la population du Niger lui ne faisait que croître. Il est passé de 3.4% dans les années 90 à 3.9% aujourd’hui, le record mondial en la matière. Quand au « Niger, notre beau pays », il a définitivement pris le dossard 188, sur les 188 pays classés de la planète terre.
Y a-t-il un déterminisme rigoureux entre natalité et pauvreté ? Si oui, quelle communication développer pour amener les nigériens à adhérer à une « politique nataliste volontariste » ?
La pauvreté et la mort au bout de nos bites ?
Parlons à visage découvert ! Si notre « beau Niger » est successivement classé dernier pays de la planète depuis plusieurs années, c’est qu’il y a bien une raison objective en cela. C’est parce que, tout simplement, il y a plus de « bouches à nourrir » que de « plats disponibles » dans le pays. C’est ce « gap symbolique » qui fait que dans notre pays, il y a toujours des gens, pour ne pas dire des familles entières, qui passent la nuit sans manger. Ces « ménages vulnérables » constituent en réalité plus de la moitié des ménages nigériens, si on s’en tient au taux d’incidence de la pauvreté dans le pays qui est de 62%.
Pour classer les pays, la Banque Mondiale et le PNUD ne font pas autre chose que d’additionner les problèmes ou les performances des chefs  de ménages qui les composent. Et là-dessus, nous disent toutes les statistiques, les ménages nigériens sont les plus pauvres, pour une raison bien connue : ils sont tous nombreux avec peu de ressources, dans un environnement austère ; ils n’envoient pas leurs enfants en particulier les filles à l’école ; ils pratiquent le mariage précoce ; les femmes ne font pas recours à la contraception ; … autant de facteurs aggravant leur situation de pauvre. L’urgence aujourd’hui, c’est de sauver les ménages nigériens de la pauvreté. Pour cela, le pays doit équilibrer une équation à priori simple : Adapter le nombre de bouches à nourrir à celui des plats disponibles…
L’Indice Synthétique de Fécondité (ISF) ou le taux de fécondité au Niger suffit à lui seul pour visualiser l’ampleur des problèmes auxquels sont confrontés les ménages nigériens. Il est de (6.89 soit) 7 enfants par femme. Depuis plusieurs années, il reste le plus « ahurissant » au monde. Tout est d’ailleurs résumé dans ce chiffre « colossal ». A titre de comparaison, l’ISF est de 2.2 en Arabie Saoudite, 2.08 en France, 1.87 aux USA, 1.6 en Chine. Notre pays « produit » trois fois plus de bébés que les « pays amis » vers lesquels il se tourne pour quémander régulièrement quand ses chefs de ménages n’arrivent plus à les nourrir. Un gros paradoxe qui devrait sérieusement inquiéter ces « fabricants de bébés » que nous sommes, d’autant qu’il met à nu la redoutable dialectique qui existe entre « pauvreté de masse » et « natalité non maîtrisée » dans notre pays.
Cette forte natalité, nous disent tous les experts, est le tronc d’arbre qui barre la route au développement de notre pays. Elle annihile et rend quasiment invisibles tous les efforts des gouvernants dans les domaines de l’éducation et de la santé, notamment, où des  parts importantes du budget national sont englouties chaque année. Elle augmente la pression de la population sur un environnement déjà « maigre », ce qui contribue à l’accélération de sa dégradation et à la récurrence des famines et disettes qui déciment régulièrement des pans entiers de la population et du bétail. Ce qui, souvenez-vous, a inspiré lors de la famine de 2006, le polémiste français Pascal Savran d’accuser les chefs de ménages nigériens d’avoir « la mort au bout de leurs bites ». Des propos qui ont fait grand scandale chez lui, vu leur caractère raciste mais qui n’ont ému personne au Niger, tant la chose est évidente.
Ainsi donc, le chef de ménage nigérien lambda, avec ses 2 femmes (puisqu’il est aussi polygame) et ses 14 enfants (ISF x 2) est naturellement plus pauvre que le chef de ménage saoudien avec 1 femme et deux enfants, plus que le français qui a la même charge et sans commune mesure avec le chef de ménage américain ou chinois avec 1 femme et 1 enfant à leur charge. S’il a 3 ou 4 femmes, sa situation et celle des membres de sa famille devient encore plus précaire. Additionnez donc les problèmes de tous ces chefs de ménages qui composent le pays, vous comprendrez aisément que le « dossard 188 » est amplement mérité.
Quelle communication pour un changement de natalité ?
Il est clair que, si le Niger veut « émerger » ou même « renaître », il lui faut maîtriser la croissance de sa population. C’est le chemin que la quasi-totalité des pays du monde ont emprunté, certains pendant plusieurs décennies (Europe, Amérique), d’autres récemment (Chine, pays arabes, certains pays africains), pour construire un développement solide et durable.
Alors pourquoi au Niger les gens ne veulent pas qu’on parle de « maîtrise de la population » ? Si quelques journaux et médias osent en parler sans grande conviction, les politiciens eux par contre sont extrêmement prudents là-dessus. C’est un sujet autour duquel l’adversaire politique peut manœuvrer et diriger la colère de la population contre vous. Hama Amadou, Premier Ministre sous la 5ème république en sait quelque chose, lui qui a été violemment pris à parti à l’Assemblée Nationale, par un certain … Sanoussi Jakou, député de l’opposition à l’époque et économiste de son état. Aujourd’hui que « la roue » a tourné, sans doute que son point de vue a évolué sur la question.
Si le sujet est difficile à traiter au Niger, c’est à cause de ses implications sexuelles et rien d’autre. Les  gens confondent vaguement « maîtrise de la population » et « embargo sur leur libido ». Ils ne perçoivent pas encore comment peut-on « maîtriser la population » sans pour autant toucher à leur souveraineté sexuelle. Il faudra pourtant trouver le moyen d’expliquer aux nigériens qu’il ne s’agit pas de limitation à leur sexualité. Ils peuvent même continuer à épouser 2, 3 ou 4 femmes à condition qu’elles aient plus de 18 ans et que ces femmes devront tout simplement utiliser les méthodes contraceptives. Il s’agira aussi de leur faire comprendre qu’aucun chef de famille n’a le droit de compliquer la vie de son pays en faisant plus d’enfants qu’il n’a la capacité de prendre en charge.
Pour cela, un débat sincère doit d’abord être engagé à l’Assemblée Nationale et nulle part ailleurs. Les députés nationaux doivent avoir le courage d’éclairer les chefs de ménages qui les ont élus sur tous les tenants et aboutissants de cette question. Le sujet est sans doute plus facile à poser sur la table aujourd’hui au vu de l’évolution des mentalités et la profusion d’exemples positifs. L’Emir de Kano au Nigéria a récemment interdit le mariage des filles de moins de 18 ans. Une délégation d’oulémas nigériens est revenue toute édifiée d’un voyage d’étude sur la question en Indonésie, le plus grand pays musulman du monde. C’est en effet avec les autorités traditionnelles et religieuses qu’il faudrait mener la communication sur ce sujet.
La Renaissance culturelle doit passer par là.


Elh Kaougé Mahamane Lawaly, Le Souffle Marad

mardi 16 août 2016

PROGRAMME DE LEADERSHIP AU SAHEL

Au profit des professionnels émergents dans les programmes de développement, les politiques de développement, et la recherche appliquée.

FINALITÉ
Créer un réseau actif de leaders émergents, partageant une vision commune de l’avenir du Sahel et engagés en faveur du développement durable.
STRATÉGIE
Pour assurer la création et l’animation de ce réseau, le Programme de Leadership au Sahel (PLS) travaille à:
  • Inspirer et préparer les dirigeants émergents pour proposer des solutions intégrées et extensibles au Sahel
  • Motiver la collaboration multidisciplinaire et les solutions innovantes aux défis dans le Sahel
PARTENAIRES DE MISE EN ŒUVRE
Le programme est dirigé par l’Initiative OASIS, en collaboration avec CRESA à l’Université Abdou Moumouni (UAM), l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université de Ouagadougou, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le réseau Expand Net.
DÉROULEMENT DU PROGRAMME
Il sera composé de 3 éléments:
  • Une formation intensive à Niamey du 15 au 21 Janvier 2017
  • Une plateforme de soutien et mentorat pour les participants, sur une période de neuf mois.
  • L’adhésion permanente des participants à un réseau de professionnels du développement au Sahel.
CANDIDAT(E)S RECHERCHÉ(E)S
Les candidat(e)s recherché(e)s ont fait la preuve de leur engagement dans le développement du Sahel et ont un désir fort d’évoluer en tant que leaders. Les femmes et les personnes qui travaillent a base communautaire sont encouragés à postuler. Les candidat(e)s doivent venir de l'Afrique de l'Ouest, être âgé(e)s de 25 à 45 ans et résider au Niger, au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal ou au Tchad. Ils doivent pouvoir justifier d’au moins 5 ans d’expérience dans un ou plusieurs des domaines suivants:
  • Agriculture durable / Gestion de ressources naturelles
  • Sécurité alimentaire / Nutrition
  • Education et autonomisation des jeunes filles
  • Planification familiale
FRAIS DE PARTICIPATION
L’ensemble des frais lies à ce programme sont pris en charge par PLS. Toutefois, les frais de transport aller/retour sont à la charge des participants. En cas d’admission au programme, les candidats peuvent solliciter un soutien financier auprès de leurs employeurs ou d’autres agences de développement. Une attestation d’admission au programme leur sera délivrée pour accompagner et faciliter leur démarche.
CONTACT
Pour soumettre votre candidature, téléchargez le formulaire d’inscription ci-dessous
ou rendez-vous sur le site: www.oasisinitiative.berkeley.edu/pls
La date limite de dépôt de candidature est le mercredi 7 septembre 2016 à minuit, HNP. Envoyer le dossier à : info@oasisinitiative.org avec l’objet: Nom de famille, pays de résidence, code de domaine que vous trouverez sur le formulaire.